L’image de la femme dans l’islam

L’image de la femme dans l’islam a été tellement déformée en occident, que le préjugé en Europe et aux EtatsUnis est que les musulmans pensent que les femmes n’ont pas d’âme ! Dans le Saint Coran, aucune différence n’est faite entre les sexes devant Allah ; les deux reçoivent la promesse de la même récompense pour le bien et le même châtiment pour le mal.

Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les hommes pieux et les femmes pieuses, les hommes sincères et les femmes sincères, les Hommes patients et les femmes patients, ceux et celles qui craignent Dieu, ceux et celles qui pratiquent la charité, ceux et celles qui observant le jeûne, ceux et celles qui sont chastes, ceux et celles qui invoquent souvent le Nom du Seigneur, à tous et à toutes, Dieu a réservé Son Pardon et une Magnifique Récompense. »[Coran 33:35]

La différence se trouve uniquement dans la relation – qui est une différence indéniable. Un verset, ayant stupéfié les arabes païens qui considéraient les femmes comme dépourvues de droits, dit : « Les épouses ont autant de droits que de devoirs qu’il faut respecter suivant le bon usage, bien qu’une certaines préséance reste acquise aux maris. Dieu est Puissant et Sage. » [Coran 2:228]

Aburdene et Naisbitt (1993), deux éminentes chercheuses féministes, furent étonnées de découvrir que le Coran ne définit pas les femmes comme ayant un statut inférieur à celui des hommes, comme c’est le cas dans tous les autres livres religieux. Elles ont découvert que les comportements des hommes envers les femmes dans le monde musulman étaient en majorité basés sur les coutumes sociales non-islamiques ou sur une mauvaise interprétation des enseignements islamiques.

Carroll (1983) a admis qu’elle fut surprise de découvrir que la femme musulmane est la première femme dans le monde à être reconnue pour ses droits économiques et juridiques. Elle a également ajouté que la structure familiale dans l’islam a été règlementée il y a 1400 ans de cela pour protéger le sujet principal de la société, la famille. 56 La référence au rôle des hommes et des femmes, ainsi que leurs droits, sont détaillés dans le Coran et dans les enseignements du Prophète Mohamed.

1. Les femmes dans le Coran

Le Coran révèle les différents rôles que les femmes jouent dans la vie. Pour la première fois dans l’histoire, le Coran a établi le droit des femmes à l’héritage, au respect et à la dignité.

Le Coran révèle les différents rôles que les femmes jouent dans la vie. Pour la première fois dans l’histoire, le Coran a établi le droit des femmes à l’héritage, au respect et à la dignité. Le Coran mentionne le rôle de la femme à soutenir la vérité, à donner naissance aux prophètes et à souffrir.Le Coran parle également de l’agonie des femmes tout au long de l’histoire de l’humanité. Ci-dessous ne sont que quelques extraits montrant dans quelle mesure ces droits ontils été reconnus par l’islam.

Le Coran présente la femme du Pharaon comme un exemple, elle avait en effet accepté tous types de souffrances pour l’amour d’Allah.

Mais aux fidèles Dieu donne l’exemple de la femme du Pharaon lorsqu’elle dit : « Seigneur ! Réserve-moi, auprès de Toi, une demeure au Paradis ! Protègemoi de Pharaon et de ses manœuvres et délivre-moi des êtres iniques ! »

Al-Tahrim : 11

Le Coran raconte en détail l’histoire de Marie et de la naissance miraculeuse de Jésus, la manière dont elle a répondu aux accusations de son peuple (les juifs) d’avoir été impudique. En effet, un chapitre entier dans le Coran est intitulé Marie. Un autre chapitre du Coran est intitulé ‘les femmes’ (An-Nisaa). Le Coran parle du rôle des femmes dans la repentance et l’acceptation de la vérité. Par exemple, le repentir de la femme d’Al-Aziz pour avoir accusé à tort le prophète Joseph (SAAW) (Yusuf : 51-53). L’acceptation de l’islam par la reine de Sheba après y avoir été invitée par le Prophète Salomon (SAAW) y est également narrée en détail dans le chapitre An-Naml :

Un grand respect est accordé à Marie dans le Coran. En effet, un chapitre entier a été consacré à son histoire fascinante, contrairement aux accusations blasphématoires dans le Talmud.

La femme d’Imran dit un jour : « Seigneur ! Je Te voue en toute exclusivité l’enfant que je porte en mon sein ! Daigne, Seigneurs, l’accepter ! Tu es, en vérité, Celui qui entend tout, qui sait tout. »

Al-Imraan: 35-37

Et lorsqu’elle eut mis son enfant au monde, elle s’écria : « Seigneur ! J’ai donné naissance à une fille. » Dieu le savait bien. Un garçon n’est pas pareil à une fille. « Je l’ai appelée Marie, ajoute-t-elle, et je la mets, Seigneur, sous Ta protection, elle et sa descendance, contre Satan le lapidé. »

Dieu reçut la petite fille en Sa grâce, lui assura une croissance heureuse et en confia la garde à Zacharie. Or, chaque fois que Zacharie allait la voir au temple, il trouvait auprès d’elle de la nourriture, et il lui demandait : « Ô Marie ! D’où cela te vient-il ? » Et elle lui répondait : « Cela vient de Dieu, car Dieu donne Ses biens à qui Il veut sans compter. »

Le Coran reconnait les hommes et les femmes comme étant spirituellement égaux en termes de responsabilités pour leurs actions et les récompenses qu’ils recevront dans l’Au-delà.

Al-Nisaa: 124

Et quiconque, homme ou femme, fait de bonnes œuvres, tout en étant croyant… les voilà ceux qui entreront au Paradis ; et on ne leur fera aucune injustice, fût-ce d’un creux de noyau de datte.

Al-Hadeed: 12

Le jour où tu verras les croyants et les croyantes avec leur lumière évoluant devant eux et à leur droite, ce jour-là, il leur sera annoncé : « C’est une bonne Nouvelle pour vous, aujourd’hui ! Voici des Jardins sous lesquels coulent des rivières, et où vous serez éternels. » Tel est le comble du bonheur !

Ar-Rum: 21

Et c’en est un autre que d’avoir été de vous et pour vous des épouses afin que vous trouviez auprès d’elles votre quiétude, et d’avoir suscité entre elles et vous affection et tendresse. En vérité, il y a en cela des signes certains pour ceux qui raisonnent.

2. Les femmes dans les enseignements du Prophète

Le Prophète Mohamed a confronté de nombreuses pratiques injustes qui avaient été établies contre les femmes dans la société préislamique. Les hommes dans cette société bénéficiaient énormément des rôles qu’ils avaient instaurés pour les femmes.

Lorsque le Prophète commença à prêcher contre le mauvais traitement des femmes par les hommes, Quraish s’opposèrent catégoriquement à lui. Néanmoins, son devoir était de transmettre une Révélation Divine, indépendamment de leur intérêt.

Abu Hurayrah a rapporté que le Prophète Mohamed a dit :

« Qu’il soit perdant, qu’il soit perdant, qu’il soit perdant. » Une personne demanda, « Qui est-il, Ô Messager d’Allah ? » Il répondit, « Celui qui a vécu pour voir ses parents ou l’un d’eux et qu’il n’est pas entré au Paradis. »

Jabir a dit, j’ai entendu le Messager d’Allah dire :

« Celui qui est privé de gentillesse est privée de bonté. »

Anas Ibn Malik a dit que le Messager d’Allah a dit un jour :

« Celui qui élève deux filles, lui et moi serons côte à côte le Jour du Jugement… »

3. Les femmes et l’éducation

Il y a des centaines d’années de cela, l’islam avait introduit le droit des femmes à l’éducation, alors que les plus prestigieuses écoles du monde le refusaient.

Abu Saeed AlKhudri a rapporté que des femmes avaient demandé au Prophète de leur fixer un jour, car les hommes prenaient la majorité de son temps. En 1986, Seager et Olson Sur ce, il leur promit de leur leur consacrer une ont rapporté que la majorité une journée entière pour leur des universités dans les pays donner des leçons... 60 occidentaux ont dû attendre Dans un autre hadith, on longtemps avant que des rapporta que le Prophète élèves de sexe féminin y soient a dit : Rechercher la connaissance admises. On refusa l’adhésion est le devoir de chaque de Mme Curie à l’Académie musulman.

En 1986, Seager et Olson ont rapporté que la majorité des universités dans les pays occidentaux ont dû attendre longtemps avant que des élèves de sexe féminin y soient admises. On refusa l’adhésion de Madame Curie à l’Académie française des sciences, bien qu’elle fût le premier professeur de sexe féminin à la Sorbonne en 1911. Nous devons savoir également qu’elle avait reçu le Prix Nobel en 1903 .

4. La polygamie dans l’islam

Les gens parlent parfois de la polygamie comme étant une institution de l’islam. La polygamie n’est pas plus une institution de l’islam que celle du christianisme (elle était de coutume chez les chrétiens pendant des siècles après JésusChrist). Là encore, la polygamie est une tendance humaine qui existe, et dans l’intérêt des hommes et des femmes (en particulier des femmes), elle doit être règlementée. La monogamie n’a jamais vraiment été respectée dans les pays occidentaux, mais pour l’amour du fétiche de la monogamie, d’innombrable femmes et enfants ont été sacrifiés et ont souffert. L’islam détruit tous les fétiches, qui tendent toujours à exclure nombreuses des créatures de Dieu. En Europe, le côtoiement des femmes mène à la dégradation et au désespoir des femmes

En Arabie, de nombreuses veuves pauvres avaient une existence déplorable avant l’arrivée de l’islam. Le Saint Coran approuve le remariage des veuves. Il légalise le divorce et le mariage à un autre homme, transformant ainsi le mariage de l’état de servitude des femmes à un contrat civil entre personnes égales, résiliable par la volonté de l’une des deux parties (certaines restrictions, plus importantes dans le cas des femmes pour des raisons de nature, ont pour but de donner du temps aux personnes de bien réfléchir avant de décider de la séparation) et par la mort. Le Prophète, lorsqu’il était le dirigeant de l’Arabie, s’était marié à plusieurs veuves, dans le but de détruire le vieux mépris envers les veuves et pouvoir subvenir à leurs besoins.

L’islam est la seule religion qui limite le nombre d’épouses à quatre. A ce sujet, John Esposito, un professeur connu de la religion et des affaires internationales et des études islamiques à l’université de Georgetown, écrit :

Malgré qu’elle soit présente dans plusieurs religions et traditions, la polygamie (ou plus exactement, la polygynie) est le plus souvent identifiée à l’islam dans l’esprit occidental. En fait, le Coran et la loi islamique cherchent à contrôler et à réguler le nombre d’épouses, plutôt que de donner une liberté totale. En vivant dans une société où aucune limite n’existait, les musulmans n’ont pas reçu l’instruction de se marier à quatre femmes, mais plutôt

de ne pas se marier à plus de quatre femmes. Le Coran autorise l’homme à épouser jusqu’à quatre femmes, à condition qu’il puisse subvenir à leurs besoins et les traiter de manière égale. Les musulmans considèrent cet ordre coranique (4:3) comme un renforcement du statut, pour assurer le bien-être des femmes célibataires et des veuves dans une société où la population masculine était en baisse à cause des guerres, et également pour mettre fin à la polygamie sans restriction

L’idée de la polygynie limitée a été introduite par le Coran comme solution aux dilemmes sociaux, telle que l’augmentation du nombre de veuves et d’orphelins après les guerres. Cela joue un rôle important à la satisfaction des besoins naturels d’une grande partie de la population, en particulier dans les sociétés où le nombre de femmes est supérieur à celui des hommes.

An-Nisaa : 3

Si vous craignez, en épousant des orphelines, de vous montrer injustes envers elles, sachez qu’il vous est permis d’épouser en dehors d’elles, parmi les femmes de votre choix, deux, trois ou quatre femmes. Mais si vous craignez encore de manquer d’équité à l’égard de ces épouses, n’en prenez alors qu’une seule libre ou choisie parmi vos esclaves. C’est pour vous le moyen d’être aussi équitables que possible.

Lorsque cette règle sur la polygynie a été introduite, elle fut en réalité une restriction à la polygamie illimitée que les arabes préislamiques avaient pour habitude de pratiquer. Cependant, la règle donne le droit aux hommes, pour de bonnes raisons, de pratiquer la polygamie en respectant des conditions et des responsabilités strictes. La polygynie a été limitée par l’islam et non complètement interdite pour satisfaire la nature polygame des hommes, tout en limitant et punissant sévèrement les hommes qui cherchent des relations extra-conjugales. En limitant la polygynie et en décrétant des conditions strictes, l’islam a pris une position modérée entre la polygynie sans restriction de l’Ancien Testament et la pratique des romains, des perses et des arabes préislamiques, et le célibat inobservé que certains saints chrétiens prêchaient.

En effet, pour résoudre le problème des ménages sans père, le Coran encourage les hommes pouvant prendre des responsabilités et être justes, de prendre soin de familles démunies en épousant des veuves et des orphelines victimes de tragédies. Une justification derrière cette mesure est de sauver la société dans son ensemble et d’éviter que les membres de la famille se livrent à des pratiques immorales, que ce soit à cause de la pauvreté ou de désirs sexuels naturels non assouvis.

Les gens à l’esprit ouvert peuvent accepter ces solutions naturelles et raisonnables à leurs problèmes, tout en reconnaissant pleinement le droit et la légitimité des femmes et de leurs enfants. Dans son livre, Struggling to Surrender, Jeffrey Lang (1995) a rapporté, lors d’un programme diffusé à la télévision à cette époque, une enquête menée pour savoir si les hommes étaient ou non naturellement polygames et les femmes naturellement monogames. En 1987, le journal d’étudiant de l’Université de Californie, Berkley, a interrogé plusieurs étudiants, leur demandant s’ils pensaient que les hommes devaient être légalement autorisés à avoir plus d’une épouse pour résoudre le problème de manque d’hommes en Californie. A la surprise de nombreux féministes, la quasi-totalité des personnes interrogées ont approuvé l’idée. Une femme a même déclaré que le mariage polygame répondait à ses besoins affectifs et sexuels. 64 Un groupe de l’église, les mormons, devenu l’une des églises établies aux États-Unis, propage la polygamie parmi ses membres croissants.

Jane Goodwin (1994), une sociologue américaine, pense que de nombreuses femmes américaines préféreraient le statut de deuxième épouse, plutôt que de vivre une vie solitaire dans un appartement sombre de New York ou de Chicago dans une société dite de liberté. 66 En effet, les hommes sont protégés par la monogamie, en particulier dans une société qui ne punit pas les pratiques extra-conjugales, une société où les prostituées, les filles en ligne, les maîtresses, les secrétaires, les modèles, les actrices, les commis de magasin, les serveuses et les petites copines existent. En fait, la polygamie est catégoriquement refusée par les sociétés occidentales dominées par les hommes, car ces derniers se verraient alors forcés d’être fidèles

Indépendamment de mon opinion sur la question de la polygamie, le Dr. Le Bon préconise : « Un retour à la polygamie, cette relation naturelle entre les sexes, permettrait de remédier à de nombreux maux dans la société : la prostitution, les maladies vénériennes, le Sida, les avortements, la misère des enfants illégitimes, le malheur de millions de femmes célibataires ou veuves, en raison de la disproportion entre les sexes, et résoudraient même le problème de l’adultère et de la jalousie. »

Le système islamique, si respecté à la lettre, supprimerait les dangers de la séduction, les horreurs de la prostitution et le destin pénible d’un grand nombre de femmes et d’enfants en occident victimes de la polygamie inavouée. Le principe de base de l’islam est qu’un homme est tenu responsable pour son comportement envers chaque femme, ainsi que pour les conséquences de son comportement. Si l’on supprimait les histoires d’amour tissées autour d’actes de rapports sexuels par les écrivains occidentaux,la romance ne serait plus qu’une illusion. La perte de cette illusion ne devrait pas être regrettée.

Prenez les œuvres de la littérature européenne moderne les plus vendues et vous découvrirez que l’objet de la vie des hommes sur terre y est dépeint autour de l’amour des femmes (soit, la femme idéale, l’élue, qu’il trouvera après avoir essayé plusieurs). Lorsque cette femme est enfin trouvée, le lecteur est amenée à penser qu’une ‘union d’âmes’ s’est produite entre eux. Et cela devient alors le but de leur vie. Aucun sens – c’est de la foutaise. C’est clairement un produit de l’enseignement de l’église chrétienne sur le mariage. La femme est une créature séduisante mais interdite, et par nature, pécheresse, sauf lorsqu’une union mystique, au Christ et à l’église, s’est produite grâce à la bénédiction sacerdotale. »

5. Qui bénéficie de la monogamie ?

Dans la polygynie, telle présentée par la structure familiale islamique, le mari doit prendre en charge toutes les responsabilités financières et sociales envers son épouse ou ses épouses. Par conséquent, la monogamie stricte pratiquée dans les sociétés occidentales est dans l’intérêt des hommes. Jones et Phillips (1985) ont mentionné que ‘certains hommes affirment l’autosatisfaction en disant que la monogamie doit être maintenue pour protéger le droit des femmes.

Mais depuis quand l’homme occidental s’intéresse-t-il vraiment au droit des femmes ? La société occidentale est criblée, depuis des siècles, de pratiques socio-économiques opprimant les femmes, qui ont conduit à la recrudescence de mouvements de libération de la femme au cours de ces dernières années, des suffragettes du début des années 1900 jusqu’aux ères modernes. La réalité est que la monogamie protège le droit des hommes à s’amuser sans prendre de responsabilité, puisque l’infidélité chez les hommes est beaucoup plus élevée que chez les femmes.6

Bien que de nombreuses femmes occidentales ont été emportées, dans la soi-disant, révolution sexuelle, ceux sont elles qui souffrent le plus des effets secondaires des contraceptifs, du traumatisme de l’avortement et de la honte des naissances hors mariage. Aux États-Unis, seulement en 1991, pour chaque mille naissances, 45 sont nées de femmes célibataires de 15 à 44 ans. Cela coûte aux contribuables plus de $ 25 milliards en prestations d’aide sociale

Mme Jones et M. Phillips (1985) ont parlé d’autres raisons logiques de la nécessité d’une polygynie institutionnalisée. Ils ont mentionné que la prépondérance des femmes dans le monde est un fait établi. Le taux de mortalité infantile est beaucoup plus élevé chez les garçons que les filles. Les femmes en général ont tendance à vivre plus longtemps que les hommes ; sans oublier de mentionner le nombre de jeunes hommes qui meurent chaque jours au combat

« Bien que le taux varie d’un pays à un autre, les femmes sont toujours plus nombreuses que les hommes. Par conséquent, il y a plus de femmes en compétition pour un nombre décroissant d’hommes. Par conséquent, il y aura toujours un grand nombre de femmes qui ne seront pas en mesure de satisfaire leurs besoins sexuels et psychologiques de manière légitime dans les sociétés monogames. Leur présence dans une société de plus en plus permissive contribue également à la décomposition de la structure familiale occidentale. ». 71 Issue d’une brève discussion que nous avons eu à propos de la question de la polygynie, les femmes semblent avoir un intérêt direct dans la polygynie légalement institutionnalisée et reconnue, comme l’a reconnu l’islam, en raison de la protection évidente socio-économique qu’elle fournit, ainsi que les vrais problèmes de la vie qu’elle traite pour satisfaire les besoins des deux sexes.

6. La séparation est mieux

Si cela était vrai, comme le suggère l’expérience de la vie (et les défenseurs du droit des femmes en Europe et en Amérique ne sont jamais fatigués de déclarer que les intérêts des femmes sont distincts de ceux des hommes), les femmes sont vraiment plus heureuses entre elles dans la vie quotidienne et sont capables de progresser plus en tant que sexe plutôt qu’en étroite soumission aux hommes (la règle islamique), rendant ainsi la femme maîtresse dans sa sphère, sans être en discorde avec la nature humaine. Alors que toutes les dispositions sont prises pour perpétuer la race humaine, et alors que la relation d’une femme avec son époux est tout aussi tendre et intime que dans les pays occidentaux, la vie sociale des femmes séparées des hommes est plus agréable

Les bains mixtes, les dancings mixtes, le flirt promiscuité n’y sont pas autorisés. Mais dans les enseignements de l’islam, il ne devrait y avoir aucune limite aux possibilités d’auto-développement de la femme et de son progrès dans son milieu. Par conséquent, rien n’empêche qu’une femme devienne médecin, avocate, professeure, prédicatrice, commerçante, etc., mais ses diplômes doivent être obtenus dans des établissements éducatifs pour femmes et pratiquer uniquement leur métier pour des femmes.

La séparation des hommes et des femmes a été reconnue comme étant d’un grand avantage. En effet, ce principe a été adapté par le Pentagone comme solution à de nombreux problèmes, tels que le harcèlement sexuel, sans donner de crédit à l’islam comme étant le système propageant cette pratique pour maintenir la moralité, la paix sociale et la sécurité. Néanmoins, le prince Charles a souligné les grandes contributions que l’islam peut apporter aux sociétés non-musulmanes pour surmonter les plus grands problèmes moraux et sociaux, lors de nombreux de ses discours sur l’islam et l’occident.

William Cohen, secrétaire de la défense américaine, a annoncé la première phase d’un plan général visant à maintenir un niveau raisonnable de moralité entre les soldats hommes et femmes. Le plan a souligné l’importance de construire des cloisons permanentes séparant les hommes soldats des femmes soldats dans les bâtiments mixtes. Ceci est uniquement une solution temporaire, jusqu’à ce que de nouveaux bâtiments distincts soient construits. La marine a également émis un certain nombre d’instructions strictes interdisant la présence d’officiers de la Navy, femmes et hommes, dans des pièces communes à portes closes. Ces instructions ont été présentées comme règles qui devront être respectées par tous les soldats, en particulier à bord des navires de la Navy. Le secrétaire de la défense a souligné que la justification de ces mesures était d’offrir un niveau raisonnable de vie privée et de sécurité aux membres des différents secteurs de la défense.

La question que nous posons ici est la suivante : pourquoi ces règlements (que nombreux pourraient considérer comme radicaux et antimodernistes) ont-ils été imposés par la plupart des pays modernes dans le monde ? La réponse est très simple : le harcèlement sexuel a atteint un niveau alarmant et est devenu une menace pour la sécurité nationale et la morale. Des milliers de plaintes de harcèlement sexuel par des employés de sexe féminin ont sonné l’alarme. Les législateurs américains et d’autres pays dans le monde devraient penser sérieusement à imposer ces mêmes règles dans tous les bureaux gouvernementaux, y compris la Maison Blanche, en particulier à la suite de l’affaire Clinton-Monica

McGrayre, 199374 aborda le fait que la séparation dans l’éducation est un avantage aux étudiantes qui subissent le harcèlement et un stress insupportable de la part des garçons. Huit scientifiques femmes sur dix qui ont reçues le Prix Nobel, ont été diplômées dans des écoles supérieures pour femmes.

Le New York Times a publié, en mai 1993, un rapport intitulé Seperation is Better (La séparation est mieux)75 . Le rapport a été écrit par Susan Ostrich, qui fut elle-même diplômée de l’une des universités de femmes des États-UnisCe fut un choc pour la plupart des américaines de constater que les filles issues d’universités pour femmes avaient de meilleurs résultats que celles issus d’universités mixtes. Elle a appuyé sa déclaration en s’appuyant sur des statistiques :

1. 80% des filles des universités pour femmes étudient les sciences et les mathématiques pendant 4 ans, contre 2 ans dans les universités mixtes.

2. Les étudiantes dans les écoles pour femmes atteignent un grade plus élevé que les filles dans les écoles mixtes. Ainsi un plus grand d’étudiantes issues d’écoles pour filles sont admises aux universités que celles issues d’écoles mixtes. Et le nombre de femmes obtenant un doctorat est plus important parmi ces premières

3. Selon le magazine Fortune, un tiers des membres féminins des conseils d’administration des plus grandes entreprises américaines sont diplômées d’universités pour femmes. Pour comprendre la signification de ce résultat, nous devons savoir que les diplômées d’universités pour femmes ne représentent que 4% du totale des étudiantes diplômées par an. 43% des professeurs femmes diplômées de doctorat en mathématiques et 50% en ingénierie sont issues d’universités pour femmes.

Cela est une autre preuve issue du monde occidental, qui soutient la validité et l’applicabilité des principes islamiques comme lois universelles d’orientation du comportement humain. Le politicien et journaliste indien, Kofhi Laljapa a conclu :

Aucune autre religion, à part l’islam, ne peut résoudre les problèmes de la vie moderne. L’islam est en effet l’unique à pouvoir le faire…

Seul l’islam a des solutions pratiques à ces problèmes complexes d’immoralité et des valeurs familiales détruites. Il fournit une structure idéale de la vie, offrant dignité et bonheur à tous les membres de la société tout en prenant en considération les besoins humains et en les satisfaisant de façon honorable et respectable. Cette structure n’est pas soumise à la manipulation de l’homme dans le but de satisfaire son intérêt temporel, mais plutôt divinement proposé pour prendre en compte de la nature humaine. L’islam établit des règles et des droits, clairement et strictement définies pour tous les membres de la société, indépendamment de leur race, sexe et religion, en se basant sur un système juste de responsabilités mutuelles et d’autorité. Néanmoins, l’islam est évité et même considéré avec méfiance en raison d’un certain nombre de raisons : (a) les médias contrôlés par les juifs ont un grand intérêt à donner une image sauvage de l’islam. Le Jihad en Amérique et le Siège ne sont que des échantillons de ce que l’industrie du cinéma réalise pour déformer l’image de l’islam à des gens qui ne savant presque rien de l’islam. Des experts en études du Moyen-Orient, tels que les orientalistes Bernard Lewis, Daniel Pipes et Judith Miller, ont joué un rôle irresponsable en introduisant des attitudes injustes envers lemessage authentique de l’islam dans l’esprit des gens qui ont grand besoin de ce mode de vie. Néanmoins, de nombreux intellectuels n’ont pas été trompés par cette propagande et ont fini par trouver leur chemin vers la vérité, après une longue recherche et après avoir surmonté de nombreux obstacles. Jeffray Lang (professeur de mathématiques à l’université de Kansas) et M. Heffman (l’ambassadeur d’Allemagne au Maroc) sont de bons exemples. (b) Une minorité de musulmans nourrit l’image déjà déformée de l’islam par leurs mauvaises pratiques non-islamiques, qui est grandement exagérée et généralisée par les medias déjà biaisés. (c) L’incapacité des musulmans à présenter l’islam de manière séduisante au monde et de clarifier les idées fausses et les malentendus sur ses enseignements universels.

Les femmes de l’ouest ont dû agir pour elles-mêmes au cours de ces dernières années pour obtenir de simples droits juridiques, tel que le droit à la propriété pour les femmes mariées, qui a toujours été sécurisé pour les femmes dans l’islam. Elles ont dû mener un combat acharné pour que les hommes occidentaux réalisent que les intérêts des femmes ne sont pas identiques à ceux des hommes (un fait pour lequel la Loi Sacrée fait une allocation complète). Les femmes de l’ouest ont dû se battre pour obtenir la reconnaissance de leur existence légale et civile, qui a toujours été reconnue dans l’islam. Leurs hommes ont sécurisé le droit des femmes dans l’islam, et les hommes gagneront et sécuriseront des droits supplémentaires qu’elles pourraient demander aujourd’hui dans le but de satisfaire l’esprit de la Shari’a. Dans cette émancipation, il n’y aura aucune dispute entre les sexes. Par conséquent, il n’y a aucune analogie réelle à la situation des femmes en Occident.